Dominique A

"Quelques lumières"

Double album rétrospectif
Disponible

1 volet symphonique (avec l'Orchestre de Chambre de Genève)
et 1 volet en trio
28 titres dont 3 inédits

EN CONCERT

Le 13 mai 2025
aux Bouffes du Nord à Paris

Tournée

Dominique A vit tellement parmi nous que l’on a oublié à quoi ressemblait le monde sans lui.

Ce monde sans lui, il s’arrête comptablement en 1991.

Bernard Lenoir diffuse dans une Black Session sur France Inter un morceau qui s’appelle « Va-t’en ». C’est celui d’un jeune gars originaire de Provins qui a posé sa guitare à Nantes ou alentours. La voix est fluette, les mots sont désespérés, et l’ambiance est proche des heures les plus sombres de Joy Division. Émoi chez les auditeurs de Lenoir qui bombardent le standard.

Quelques jours plus tard, c’est Arnaud Viviant qui trempe sa plume dans le son de Dominique A pour en ressortir un éloge. Les Inrocks lui emboitent le pas.

Le label Lithium a flairé le talent et est passé à l’action entre-temps. En février 1992 sort « La Fossette », qui va marquer une génération et donner son élan à toute une scène nantaise.

Un jour Jean-Daniel Beauvallet, mon chef aux Inrocks, m’a posé une question : « Est-ce que quand tu écoutes Dominique A tu te dis que tu pourrais écrire un truc mieux, les textes surtout ? » La réponse est évidemment non. Dominique A a changé le rock français à sa façon. Il a fait son chemin discrètement, a remporté des Victoires, écrit pour les plus grands.

Plus de trente ans et quatorze albums plus loin, l’empreinte du A n’a cessé de s’étendre, sans fard, sans fanfare. Depuis « La Fossette », Dominique A avance toujours plus loin sans jamais quitter ce sillon magnifique qui l’anime et le construit.

Pierre Siankowski